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Le Life Art Process
Il prend son origine à San Francisco sous l’impulsion d’Anna Halprin (1920-2021), danseuse, chorégraphe connue pour ses performances qui questionnent sur notre humanité et sur ce qui nous relie au-delà des différences. Son travail a évolué, nourri des évènements et de son environnement au cours de sa vie.
Elle a tiré la danse de son côté formel et lui a donné une valeur politique et social, par exemple lors des émeutes raciales à Los Angeles en 1965.
Le quotidien a été une grande source d’inspiration avec la reproduction de tâches de tous les jours comme base de travail.
En 1975, avec la récidive d’un cancer, sa danse est devenue plus introspective.
Inspirée par les outils de la psychothérapie, notamment par ceux de Fritz Perl (père de la Gesalt-Thérapie), elle a élaboré un processus de visualisation psychokinétique, associant mouvement et images. Cela a influencé l’orientation de son travail.
Elle a mis au service le fruit de ce qu’elle a traversé, en accompagnant des personnes vulnérabilisés par leurs circonstances de vie (personnes atteintes du cancer, du sida) et allant vers des publics ne pouvant pas venir à elle (prison, maison pour personnes âgées).
En 1978, elle a créée avec sa fille Daria Halprin, l’institut Tamalpa pour transmettre ce qui s’est construit au fur et à mesure de ses expériences de vie.
Depuis 2013, une branche française a été créée. J’ai eu la chance de faire partie de cette première promotion encadrée par Marie Motais, Chloé Noble et Stéphane Vernier. Depuis l’équipe formatrice a changé en partie et reste fidèle à l’esprit du Life art Process. (Tamalpa France)
A travers l’exploration du corps, une trame se tisse entre mémoire du corps et futurs possibles. Avec ce processus, le corps devient un matériau de création artistique qui permet de rendre visible ce qui l’habite et nous permet de voyager vers qui nous sommes. Le titre du film « Breath made visible » réalisé par Ruedi Gerber sur Anna Halprin en témoigne.