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Mon Parcours
Christine Michaud
praticienne en Life art process & ostéopathe D.O
La joie de danser fait partie de mes premiers souvenirs d’enfance .
A l’adolescence j’ai poussé la porte d’ un cours de danse modern’jazz et y ai remis les pieds, bien volontiers, pour plusieurs années. Mon intérêt pour le mouvement, le fonctionnement du corps m’a amené à suivre des études de masso-kinésithérapie.
Conjointement, j’ai continué à explorer la danse et à pratiquer sa forme contemporaine et l’improvisation.
Munie de mon diplôme de M.K, j’ai commencé des études en kiné du sport, en sophrologie mais c’est l’ostéopathie qui a eu ma préférence avec sa vision d’un corps unifié, soutenu par des forces vitales et régi par des lois naturelles. L’approche holistique d’Andrew Taylor Still m’a convaincue et donnée envie d’en savoir plus sur les facultés du corps à s’auto-guérir.
Après l’obtention de mon diplôme d’ostéo en 1996, j’ai continué à me former. Ma représentation et ma perception du corps ont évolué notamment avec l’apport de l’embryologie et l’approche de James Jealous.
L’anatomie mise en mouvement au cours de processus thérapeutique est devenue plus vivante et plus vibrante. Sous mes mains d’ostéopathe, je contactais des forces vitales qui s’exprimaient dans une « danse intérieure ».
En 2013, une expérience personnelle vécue au cours d’un stage d’improvisation m’a questionnée sur les processus à l’œuvre lors d’une danse improvisée.
Ce questionnement m’a conduit vers Anna Halprin et sa fille Daria Halprin. Par chance, cette année là, leur formation était proposée pour la première fois sur le sol français. J’ai donc commencé cette aventure avec Marie Motais, Chloé Noble et Stéphane Vernier, formateurs reconnus par la branche américaine . Les trois années de ce cursus en « Life art Process », ont élargi le champ du corps à une autre dimension.
– La danse devenait un moyen d’expression rendant visible ce qui nous habite.
– Le dessin, l’écriture posaient sur le papier les traces de ce qu’elle manifeste.
Lors de cette formation, j’ai fait l’expérience de la création en tant que révélateur de parts inconscientes, mais aussi universelles à travers la représentation de symboles et d’archétypes. Le champ du corps s’est à nouveau élargi, devenant un espace réceptif au monde de l’imaginal que je découvrais.
Concomitamment à cette formation, j’ai eu la chance de rencontrer Annick de Souzenelle dont j’avais acheté le livre « le symbolisme du corps humain » bien des années avant. Je l’avais refermé aussitôt ne comprenant rien à ce qui était écrit… Ma rencontre avec son enseignement s’est faite de façon plus direct au sein de l’institut d’anthropologie spirituelle qu’elle a initié et dont j’ai suivi le cycle de 4 ans. Là, j’ai fini par comprendre comment les choses dont je n’avais pas connaissance pouvaient s’inviter dans les créations artistiques. L’objet créé n’est pas séparé d’une dimension spirituelle pour autant que la personne qui le créée laisse une ouverture à cette dimension .
Le champ du corps s’est élargi avec tout ce parcours singulier qui se veut juste un témoignage.
Je voulais partager une expérience qui est toujours en cours, celle de la vie et de ses rencontres qui nous guident vers ce fameux « Va vers toi » propre à chacun.
Maintenant, j’ai à cœur d’accompagner des personnes intéressées à explorer les dimensions du champ du corps comme une voie de croissance vers l’être que nous sommes appelés à devenir.